36 avenue Albert de Mun - 44600 Saint-Nazaire

Les émotions au travail : pourquoi le coaching est un outil clé pour mieux les gérer

Longtemps perçues comme un sujet secondaire, voire gênant, les émotions ont pourtant un impact majeur en entreprise. Elles influencent la motivation, les interactions et les décisions, qu’elles soient reconnues ou non. Pourtant, le monde professionnel valorise encore largement la rationalité, reléguant les émotions au second plan, au risque de générer du stress, des tensions et des malentendus.

Alors, faut-il les contenir ou, au contraire, apprendre à les utiliser ? Et comment le coaching peut-il aider à mieux les gérer pour en faire un levier d’efficacité et de bien-être ?

Les émotions en entreprise : un tabou qui a la vie dure

On aimerait croire que l’entreprise est un lieu de rationalité pure, où les décisions se prennent sur la base de faits, d’objectifs et d’analyses rigoureuses.

Pourtant, qu’on le veuille ou non, l’humain n’est pas qu’un cerveau pensant : il ressent, il réagit, il s’adapte… et il éprouve des émotions. Mais dans un contexte professionnel, celles-ci sont souvent perçues comme une menace à la performance et à la prise de décision efficace.

Or, faire comme si elles n’existaient pas ne les fait pas disparaître. Elles s’expriment autrement : stress chronique, tensions relationnelles, malentendus, voire conflits ouverts.

La question n’est donc pas de savoir si les émotions ont leur place en entreprise, mais plutôt comment elles sont gérées et quel impact elles ont sur la dynamique de travail.

Les émotions : un levier sous-estimé de la performance

Si l’on considère les émotions comme des signaux plutôt que comme des obstacles, elles deviennent de précieux indicateurs de ce qui se joue au sein d’une équipe ou d’une organisation.

Le stress, par exemple, peut révéler une surcharge de travail, un manque de clarté dans les objectifs, des injonctions contradictoires, une organisation du travail défaillante, etc.

La frustration peut signaler des besoins non satisfaits, un sentiment d’injustice ou des attentes mal communiquées.

Quant à l’enthousiasme, il peut être un puissant moteur de motivation et d’innovation.

Peu de professionnels – managers et coachs – sont formés à comprendre et utiliser ces signaux à bon escient. Trop souvent, l’émotion est soit ignorée, soit amplifiée de manière incontrôlée, ce qui aboutit à des tensions non résolues et une efficacité mise à mal.

Des tensions relationnelles amplifiées par le non-dit

En entreprise, les émotions influencent aussi la dynamique des interactions. Qui n’a jamais ressenti une frustration grandissante face à un collègue qui ne respecte pas les délais ? Qui n’a jamais été irrité par un manager incapable d’exprimer clairement ce qu’il attend ? Les malentendus et les conflits naissent souvent d’une accumulation d’émotions non exprimées ou mal interprétées.

Les jeux de reconnaissance et de pouvoir entrent aussi en ligne de compte. La peur de l’échec ou le besoin de validation peuvent amener des comportements de surinvestissement, d’autocensure ou de compétition excessive. Sans régulation, ces dynamiques nuisent au climat de travail et à la coopération.

Le coaching : un espace pour mieux gérer les émotions

C’est là que le coaching trouve toute sa pertinence. Plutôt que d’enfermer les émotions dans un tabou pesant, il permet d’en faire des leviers de transformation et d’adaptation. Comment ?

    • En créant un espace de régulation : un cadre où l’on peut exprimer ce qui est ressenti sans crainte d’un jugement ou d’une sanction.

    • En aidant à décoder les émotions : comprendre ce qu’elles signalent, ce qui les déclenche et comment y répondre de manière adaptée.

    • En développant l’intelligence émotionnelle : un atout essentiel pour les managers et les collaborateurs, afin d’interagir de manière plus fluide et constructive.

    • En traduisant les émotions en actions concrètes : l’objectif n’est pas seulement d’en parler, mais d’en faire des outils pour mieux travailler ensemble.

Le coaching permet ainsi d’aller au-delà du simple diagnostic des tensions émotionnelles : il accompagne les entreprises et les individus vers une meilleure compréhension et gestion des émotions, pour qu’elles ne soient plus des freins, mais des catalyseurs de performance et de bien-être.

Coaching et thérapie : quelle articulation ?

Le coaching et la thérapie ont des objectifs distincts mais complémentaires. Le coaching est orienté vers l’action et l’adaptation dans le cadre professionnel, en aidant à mieux gérer les émotions et les interactions. La thérapie, elle, traite des blessures plus profondes et des schémas personnels qui peuvent impacter le travail. Si une difficulté émotionnelle dépasse le champ du coaching, une orientation vers un thérapeute peut être nécessaire.

Pour aller plus loin

Si les émotions jouent un rôle fondamental en entreprise, chacune d’elles a ses spécificités et ses effets propres. Dans d’autres articles, nous explorons en détail l’impact des principales émotions en entreprise – peur, tristesse, colère, culpabilité notamment – et comment le coaching peut aider à mieux les apprivoiser.

Quelques exemples :

Vous voulez en savoir plus à propos de nos propositions de coaching ?

Contactez Alexandra Sorin, coach, basée sur Saint-Nazaire et mobilisable sur tout le département Loire Atlantique

Share the Post:

Related Posts

Nous vous recontacterons