La tristesse fait partie de nos vies. Et contrairement à ce qu’on aimerait croire, comme les autres émotions, elle ne reste pas à la porte de l’entreprise. On peut être triste au travail.
Après tout, on y vit des pertes, des échecs, des déceptions. On y traverse aussi des étapes de transformation, des tensions relationnelles, des bouleversements d’identité, qui toutes peuvent être accompagnées par de la tristesse. Mais toutes les tristesses ne se ressemblent pas.
Faisons le point sur le rôle de la tristesse en entreprise, les pièges qu’elle peut nous tendre et ce que le coaching peut amener dans la régulation de la tristesse.
La tristesse, une émotion saine et utile
La tristesse est, comme toutes les émotions, saine et utile. Elle apparaît quand quelque chose est perdu ou changé. Un collègue qui part, un projet abandonné, une reconnaissance qui ne vient pas.
Elle signale que nous avons besoin de nous adapter à une situation nouvelle. Et notamment d’accepter ce qui ne peut être changé, d’apprendre à faire avec.
Pour remplir correctement son rôle, elle nécessite de prendre le temps de constater ce qui n’est plus possible, ce qui est douloureux.
En équipe, on a souvent besoin de refaire du lien autour de ces renoncements car la solidarité aide à traverser les moments douloureux qu’ils impliquent.
Cette émotion peut être inconfortable en entreprise où la performance prime souvent sur les besoins émotionnels.
Pourtant, quand la tristesse n’est pas entendue, elle peut générer du découragement, voire une démotivation, des tensions internes et des conflits larvés.
Toutes les phases de transition impliquent une part de tristesse : on renonce à quelque chose pour aller vers autre chose. En tant que manager, il est utile de se préoccuper de cette émotion et de vérifier qu’elle est accueillie et traitée comme il se doit. Le coaching d’équipe peut être un bon outil dans ces situations.

Exemple : Une entreprise de Saint-Nazaire quittait ses locaux historiques pour s’installer dans de nouveaux bureaux. Cette transition générait beaucoup de tensions entre ceux qui ressentaient une profonde tristesse liée à ce changement, et ceux qui avaient plutôt hâte de déménager. Un coaching d’équipe centré sur l’accueil des émotions a permis de remettre du lien, de reconnaître les sentiments de chacun et de retrouver la solidarité nécessaire pour traverser ensemble cette étape importante.
En complément, nous vous recommandons la lecture de l’excellent article « Courbe du deuil express : laissez faire le changement » de Karine Aubry
Quand la tristesse devient problème
Parfois, la tristesse s’installe et s’amplifie. Quand elle dure, s’amplifie et fait souffrir, elle devient le signe que quelque chose ne va pas.
Dans ces situations, elle agit comme un brouillard : elle bloque l’énergie, rend difficile de se projeter dans l’avenir et nourrit un sentiment d’impuissance ou de désespoir.
L’isolement social est un autre signe majeur de tristesse symptomatique : la personne se coupe progressivement des autres, ne participe plus autant à la vie collective et perd en créativité et en capacité d’initiative. Le collectif peut aussi en pâtir, percevant cette tristesse sans oser en parler directement, ce qui génère tensions et incompréhensions.
Cette tristesse qui dure peut être le signe d’une difficulté d’articulation entre 2 émotions, souvent avec la colère, parfois avec la honte.
Exemple : Un collaborateur dans une entreprise de Nantes vivait mal les comportements irrespectueux répétés de ses collègues. Il se sentait triste et impuissant face à ces situations.
En réalité, il était surtout très en colère, mais n’osait pas poser de limites, estimant que ce n’était pas son rôle, qu’il n’était pas légitime à le faire.
Cette colère contenue alimentait sa tristesse, l’épuisant moralement et le poussant à s’isoler.
Un coaching individuel lui a permis de reconnaître sa colère, d’apprendre à exprimer ses limites de manière claire et respectueuse. En posant ces limites, il a retrouvé son énergie, sa confiance et une place plus confortable dans l’équipe.

Le coaching pour mieux comprendre sa tristesse et retrouver de l'élan
Dans ces situations, le coaching professionnel apporte un espace de clarté.
Il permet :
D’identifier clairement l’origine réelle de la tristesse.
De distinguer ce qui relève d’un deuil, d’un conflit ou d’un non-dit.
De remettre du sens dans le parcours professionnel.
D’explorer des leviers concrets de changement et d’action.
C’est un accompagnement qui respecte le rythme de chacun, tout en permettant de retrouver du mouvement et du pouvoir d’action.
La tristesse au travail n’est pas une anomalie. Elle peut être saine, nécessaire, profondément humaine. Mais lorsqu’elle devient un poids ou une fatigue permanente, elle mérite d’être entendue.
Et si cette tristesse était finalement l’opportunité de comprendre, d’ajuster, de transformer ?
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