On parle souvent d’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle comme s’il suffisait de mieux organiser ses journées ou de savoir « déconnecter » à la fin du travail. Mais bien souvent, ce qui pèse le plus n’est pas une question de temps.
C’est une question d’espace mental.
Astrid, manager ligérienne, en a fait l’expérience à travers un coaching.
Elle se sentait de plus en plus irritable à la maison, peu disponible pour ses enfants, alors même qu’elle avait mis en place une vraie séparation entre sa vie pro et sa vie perso.
Pourtant, son esprit restait occupé par le travail : tensions non résolues, tâches en attente, exigences internes… Le soir, tout cela la suivait jusque chez elle.
Quand l’esprit reste branché sur le travail
Astrid n’était plus physiquement au bureau, mais mentalement, elle y était encore.
Et c’est cette surcharge invisible qui rendait les interactions familiales plus tendues et les responsabilités domestiques plus lourdes.
Pas parce qu’elles étaient trop nombreuses, mais parce que ses ressources psychiques étaient déjà mobilisées ailleurs.
Ce phénomène est fréquent. Et il fonctionne dans les deux sens :
➡️ Parfois, c’est le travail qui déborde sur le perso.
➡️ Parfois, c’est la sphère personnelle – soucis familiaux, surcharge affective, charge mentale du quotidien – qui déborde sur le travail.
Dans un cas comme dans l’autre, l’enjeu est de reprendre la main sur ce à quoi on pense, et sur la place que chaque sphère occupe dans notre vie psychique.
Le coaching d’Astrid lui a permis de comprendre que notre espace mental est comme notre connexion internet : il a une bande passante limitée. Et quand il y a trop de choses à penser et gérer, ça rame et ça plante !
Le coaching vient aider à remettre de l'équilibre
Le coaching a permis à Astrid de repérer une exigence de performance, qu’elle appliquait aussi bien à son rôle professionnel qu’à ses responsabilités parentales. Une exigence qui la poussait à vouloir tout bien faire, tout le temps, souvent seule, avec peu de place pour la délégation.
Il n’est pas question ici de remettre en question cette exigence : elle lui a permis de réussir professionnellement et lui a apporté beaucoup de satisfactions aussi bien personnelles que professionnelles. Mais bien d’aider Astrid à questionner sa place dans sa vie.
La performance a un coût psychique important. Et il arrive que cet équilibre ne soit plus tenable. C’est notamment le cas quand un changement se produit dans la sphère privée ou professionnelle, impactant les ressources disponibles. C’est précisément ce qui est arrivé à Astrid avec la naissance de son enfant.
C’est ce changement de contexte qui rend parfois nécessaire un coaching : il s’agit ici de modifier des habitudes de travail ancrées depuis longtemps et auxquelles il est difficile de renoncer. Il peut y avoir derrière ces habitudes des peurs, des valeurs, des questions parfois identitaires. Le coaching permet de faire la part des choses et pouvoir faire un vrai choix sur les exigences qu’on garde pour soi-même et pour les autres, et celles qu’on laisse tomber en ayant bien conscience des risques et des renoncements si on le fait.
Un exercice utile pour faire de la place dans sa bande passante mentale et retrouver l'équilibre
Quand un sujet nous tracasse – le projet ultra prioritaire au travail ou le suivi médical du petit dernier – notre cerveau se met en action pour tenter de trouver des solutions. Et il ne le fait pas forcément à des moments qui nous arrangent (on pense au travail quand on est à la maison, et vice versa).
Nous avons souvent le sentiment de subir ces pensées sans pouvoir agir sur elles, ce qui est en partie faux.
Voici une expérience souvent proposée en coaching et qui peut être aidante :
- prenez un temps chaque jour (de préférence le matin) pour « vider votre cerveau » : repérez toutes les tâches qui tournent en « tâche de fond » en répondant à la question « qu’est-ce qui me tracasse exactement ? »
- pour chaque item listé, demandez-vous : puis-je y faire quelque chose ?
- si la réponse est oui – vous pouvez demandez des infos, faire une demande, exécuter une tâche, etc – notez « OUI » en face de l’item et notez ce que vous allez faire et quand
- si la réponse est non, notez « NON » en face de l’item et rappelez-vous que plus vous cherchez à agir sur des problèmes sur lesquels vous n’avez pas de pouvoir d’action, plus vous vous créez du stress.
- si les pensées reviennent vous déranger au cours de la journée, rappelez-vous que vous avez un temps pour y penser spécialement dédié.
Vous pourriez avoir des surprises sur la faculté de votre cerveau à vous envoyer les pensées au moment que vous souhaitez si vous y consacrer réellement à ce moment-là une grande attention. Un peu comme si nos pensées étaient des collègues cherchant à nous faire passer un message et qui acceptent sans peine de revenir lorsqu’elles savent que nous sommes VRAIMENT disponibles pour les écouter.
Avec Astrid, nous n’avons pas cherché à « couper » le lien entre pro et perso, mais à l’observer autrement.
Elle a appris à repérer quand ses pensées professionnelles prenaient trop de place. À se demander si ça valait la peine de continuer à ruminer, ou si ça pouvait attendre.
Elle a aussi pris conscience que vouloir tout bien faire en permanence, c’est épuisant, et que certaines tâches peuvent être faites « suffisamment bien » sans y laisser toute son énergie.
Elle a appris à choisir, un peu plus consciemment, ce qu’elle voulait nourrir : la performance ou la présence. Le contrôle ou le lien.
Votre équilibre vie pro / vie perso est compliqué ?
L’équilibre, ce n’est pas de tout réussir. C’est de savoir où on met son attention, son énergie, et de pouvoir en changer quand c’est nécessaire.
C’est valable à Saint-Nazaire comme à Nantes, à la Baule ou partout ailleurs : ce n’est pas tant notre emploi du temps qu’il faut ajuster, c’est notre rapport à nous-même dans les différentes sphères de notre vie.
Vous avez du mal à « décrocher » ou à être pleinement présent·e chez vous ?
Contactez Alexandra Sorin, coach professionnelle basée à Saint-Nazaire et mobilisable sur tout le département Loire Atlantique (Nantes, La Baule, Presqu’île de Guérande…).
